Suivez-moi, pour découvrir au jour le jour ce qui bouge à Berlin. www.pierregirard.fr für ein paar Wörter auf deutsch / pou dé trwa mo an kréyòl / for some information in english

30 décembre 2006

En pétard(s)


Difficile d'oublier que demain, pour le 31, il convient de faire le plus de bruit et de lumière possible avec les pétards et feux d'artifices. Partout dans les rues, il faudra chasser les mauvais esprits pour débuter 2007 en beauté !

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29 décembre 2006

Campagne globale

Sarkozy qui s'invite discrètement à la Une du quotidien Die Zeit. Une toute petite photo de son visage et un renvoi vers la page 5... "Il a réussi. Le ministre français de l'Intérieur est désormais l'unique candidat de son parti", indique le très sérieux journal. Il n'est pas élu, mais il fait parler de lui. Comme Ségolène Royal il y a un mois, après les primaires socialistes, tous les prétextes sont bons pour faire parler de soi et se donner une envergure internationale. La campagne présidentielle française, même si elle est très loin de passionner les foules allemandes, semble avoir pris une dimension globale. Mais dans ce duel Sarko-Ségo, attention à ne pas oublier le danger d'un nouveau 21-Avril.

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24 décembre 2006

Introduction

Joyeux Noël ! En guise de cadeau, ma première vidéo mise en ligne sur YouTube.

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22 décembre 2006

Auf Wiedersehen in Berlin

Non, non, je ne fais pas la grève du blog. J'ai simplement pris quelques jours de vacances pour profiter de Noël en famille, à Strasbourg. Donc, pas de chroniques de ma vie berlinoise ces jours-ci. J'ai tout de même profité du temps libre pour m'activer à améliorer la navigation sur mon site perso. Vous pourrez désormais y accéder sans être importuné(e) par toutes ces horribles fenêtres pop-ups de publicité, à l'adresse dédiée suivante : www.pierregirard.fr. Il est encore en construction, un peu d'indulgence... Et à bientôt à Berlin ! Tschüss et joyeux Noël !

PS : Je suis de retour vendredi.

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20 décembre 2006

Berlin ist schoen

Le vent d'hiver point timidement son nez et ne parvient pas à chasser le soleil. Tout juste à faire descendre le mercure de quelques degrés. Il flotte comme un air de douce euphorie à la veille de Noël, comme si une mélodie de Zweiraumwohnung ou de Wir Sind Helden résonnait sur les façades en brique rouge pour donner le rythme de ce concert enivrant. Il ne manque que la neige pour faire vraiment Noël.

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19 décembre 2006

Mission : Ours


Cela ressemble un peu à un conte de Noël. L'histoire commence il y a quelques jours, la semaine dernière. Emilie et Olivier me confient la mission de trouver deux ours de Berlin (emblêmes de la ville... les mêmes que sur la photo mais à l'echelle 1/15) pour offrir en guise de cadeau sous le sapin. Ils doivent arriver à temps pour Noël, donc impossible pour eux de les commander via internet.
A la base, nous avions imaginé les faire transiter par la poste. Mais le pari est trop risqué. J'ai déjà envoyé un colis qui a mis plus d'un mois à parvenir à son destinataire français. Pas de souci, je les emporterai dans ma valise.
Comme Emilie et Olivier habitent à Paris, il m'est venu l'idée de les confier à Noémie, de passage une journée et demie à Berlin pour le boulot, pour les leur remettre directement. Bien emballés dans leur habit de polystyrène et placés dans de beaux cartons blancs, voilà les deux ours partis par la route, précieusement protégés et gardés dans le coffre fort, avec les œuvres que Noémie convoie tout droit vers le château de Versailles. Une escale à Köln ce soir (Cologne en français), avant d'atteindre Paris demain. C'était le programme de leur voyage... si nous ne les avions pas oubliés dans l'entrée d'une galerie d'art, hier soir, en quittant le vernissage.
Pour ne pas manquer le rendez-vous de Noël, ils prendront donc modestement place dans ma valise et ferront escale à Strasbourg, avant d'arriver sous le sapin d'Emilie et Olivier...

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18 décembre 2006

Super-bio-marché


La mode arrive de l'Ouest, dans mon quartier de Berlin-Est qui semble de plus en plus pris d'assaut par la jeunesse bobo européenne. Un immeuble en travaux depuis quelques mois sur la Senefelderplatz vient d'afficher sur sa façade un message intriguant, annonçant l'ouverture prochaine de l'enseigne LPG. Entendez : "Lecker, gut, preiswert", soit "délicieux, sain et bon marché". En avril 2007, il sera "le plus grand magasin bio d'Europe". Vu de l'extérieur, il semblerait que la grande surface s'organise sur deux grands étages, reliés par un escalator, peut-être plus encore. Dans mon esprit, le bio allait jusqu'ici de pair avec une certaine idée de "bio-économie", j'entends par là quelque chose qui ressemble plus à du commerce équitable, directement de la ferme au consommateur, qu'à un supermarché planté sur le parking gris d'un centre commercial. Il faut croire que je me suis trompé.
L'engouement pour le bio est tel ici qu'il pousse les entrepreneurs à concevoir des chaînes de magasins, des méga-supermarchés, issus parfois des coopératives qui étaient à l'origine nées de l'initiative des Berlinois eux-mêmes mais qui ne suffisent plus à satisfaire la demande. Un phénomène hallucinant. Dans ma seule rue, sur 500 mètres, il y a deux magasins bio. Dans la perpendiculaire, une troisième boutique vient d'être rejointe par un nouveau concurrent au nom peu inventif de "Bio Berlin". Les supermarchés "ordinaires", quatre dans ma rue, ont enrichi leur offre d'un rayon bio. Le phénomène n'est a priori pas près de s'arrêter.
L'avantage, c'est qu'avec la concurrence, le bio commence à devenir réellement abordable. Je ne peux pas nier que le goût est nettement meilleur quand on ne sent pas de produits chimiques, particulièrement pour les fruits et les légumes. Mais j'imagine que la pression à la baisse sur les prix doit se répercuter sur les petits producteurs, comme c'est déjà le cas avec la grande distribution traditionnelle. Cette mode du "manger sain" ne nous a pas encore mené au bout de nos surprises.

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17 décembre 2006

Marathon


Heureusement que ce n'est pas un tel marathon tous les jours, ni même tous les week-ends. Je suis tout juste de retour chez moi, après une longue et incroyable "soirée". Au programme : de 0h30 à 4h, soirée privée au Munzsalon ; puis de 5h à 10h30, birthday party du Berghain/Panorama Bar pour célébrer la deuxième année d'existence. Musique excellente, ambiance démente. Jamais je n'y ai vu autant de monde. A cette occasion, ouverture d'une nouvelle (petite) salle accessible depuis un escalier dérobé. On y trouve un bar à crèmes glacées. Original. Mon souhait pour ce deuxième anniversaire : que le succès n'altère pas l'âme du lieu, splendide usine de transformation électrique reconvertie en discothèque géante.
Prochain rendez-vous à noter absolument à vos agendas, le mix de Miss Kittin côté Panorama qui signe son retour berlinois, le vendredi 29 décembre. Pour paraphraser le slogan d'une autre boîte plutôt unique en son genre, j'ajouterais simplement : "Tell only your best friends".


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16 décembre 2006

Zu Gast...?


Bei Freunden ? Comme à chaque mois de décembre, c'est l'heure pour les médias de repasser le "bilan de l'année", de diffuser "un bêtisier" et d'élire "les meilleurs moments de 2006". C'est aussi le moment de révéler l'homme le plus influent ou la femme la plus marquante. Alors, comme partout, les Allemands ont choisi leur mot de l'année 2006. La Société pour la langue allemande l'a très officiellement annoncé hier, depuis son siège de Wiesbaden. Il s'agit de "Fanmeile".
Fanmeile, pour tous ceux qui ont parcouru l'Allemagne à l'occasion de la Coupe du monde en juin et juillet derniers, c'est déjà devenu un mot courant. Pourtant, au mois de mai encore, il n'existait pas. Et il est intraductible en français. C'est "le kilomètre (ou plutôt le mile) de fans", cet espace dédié à tous ceux, fous de foot, qui n'ont pas pu décrocher de ticket pour le stade et qui se retrouvent, entre écrans géants et stands de bières/saucisses, pour savourer ensemble un moment sportif historique. Dans chaque ville-hôte du Mondial, le comité d'organisation allemand et la Fifa avaient installé une Fanmeile. Ce sont ces lieux, dans tous le pays, qui ont illustré l'incontestable succès de l'événement.
Si le mot n'existait pas jusqu'à cette année, le concept est en réalité né lors de la Coupe du monde de 2002 au Japon et en Corée du Sud. Pour permettre à tous de prendre part à la fête du football, la Fifa avait eu l'idée d'organiser ces grands rassemblements, et d'en gérer la sécurité. Il y a huit ans, en France, pour le Mondial dont tout le monde se souvient, le mouvement de foule sur les Champs-Elysées était bien plus spontané (il avait d'ailleurs été le théâtre d'un accident avec une automobiliste paniquée). C'est ce qui a inspiré cette Fanmeile, mais le mot n'existait pas encore.


Oder bei Feinden ? Autre bilan de l'année, bien moins réjouissant, dans la Taz. En très gros caractères, le quotidien berlinois titrait hier en Une : "In Deutschland leben zu viele Ausländer", c'est-à-dire "Il y a trop d'étrangers qui vivent en Allemagne". Inutile de préciser que ce titre choc, sans aucune photo, m'a interpellé. Juste au-dessous de l'info-provoc, un petit sous-titre précise "... selon 46% des Allemands de l'Ouest et 60% des Allemands de l'Est". Le journal de gauche déplore la montée de la xénophobie dans le pays et revient sur les recherches de l'Institut de recherche sur les conflits et la violence de Bielefeld. Tous Länder confondus, près d'un Allemand sur deux se reconnaît dans le titre : "Il y a trop d'étrangers". Effrayant.
Je n'ai rien à opposer à cette étude. Pas de chiffres contradictoires ou d'étude sociologique. Mais je dois dire qu'en arrivant à Berlin, il y a quasiment un an, j'ai découvert ici des gens ouverts et curieux des autres. Souvent bien plus qu'en France. J'ai la conviction que la majorité des habitants de la capitale allemande sont plutôt xénophiles que xénophobes. Berlin n'est pas l'Allemagne, mais elle en donne une vision optimiste pour le futur. Dommage que la plupart des Allemands n'en aient pas encore pris conscience.

* "Die Welt zu Gast bei Freunden" était le slogan de l'Allemagne pour la Coupe du monde. Littéralement, cela signifie "le monde invité chez des amis". Autrement dit : "Vous êtes ici chez vous". A l'inverse, "Feinden" signifie "ennemis".

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15 décembre 2006

20 minutes


Non, je ne m'apprête pas à écrire sur le quotidien gratuit qui a contaminé les passagers du métro parisien en l'espace de deux ans. (Concept qui, entre nous, n'a toujours pas percé en Allemagne et encore moins à Berlin...) Enfin pas tout à fait. La photo un peu mystérieuse ci-dessus ne montre pas un groupe de jeunes affalés sur le quai du métro, mais l'avant-première hier soir de "L'Opéra en vingt minutes" ("Zwanzig Minuten Oper" en version originale). Un projet original mis sur pied par deux Français, Justin Lépany et Mathieu Dagorn, dans le cadre d'un programme sur l'emploi. Vingt minutes, c'est le temps moyen que nous mettons tous, chaque matin, pour nous rendre sur notre lieu de travail. Les deux initiateurs du projet, l'un à l'image, l'autre à la musique, ont donc conçu un opéra à emporter avec soi, pendant vingt minutes : le premier opéra en podcast. Le tout se déroule dans les couloirs du métro. Vous pouvez le découvrir et le télécharger sur www.podcastoper.de pour débuter votre journée sur un air lyrique. Ce sera toujours plus original que de lire le même canard que vos voisins de gauche et de droite.

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14 décembre 2006

Les spirales du cahier


Je suis intervenu aujourd'hui dans un cours extra-scolaire de français organisé par l'association Initiale, qui promeut le bilinguisme à Berlin. Histoire de me rappeler les heureux souvenirs de l'opération "Cahier à Spirales" en Guyane (www.guyane-education.org/presse-ecole). Tous les enfants, à une exception près, ont un parent allemand et l'autre français. C'est frappant de voir combien, malgré leur excellent niveau de français à l'oral, il leur est difficile à l'école de maintenir cet acquis, de le faire vivre et progresser. La plupart se retrouvent noyés parmi des élèves qui découvrent complètement la langue, alors que le français est l'une de leurs deux langues maternelles. Je suis persuadé que certains parlent mieux français que leur prof... Heureusement qu'une asso comme Initiale existe !
Plus d'infos sur www.initiale.org

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13 décembre 2006

Tram vs Métro (2)


Cela dit, quand la BVG (la "RATP" berlinoise) veut nous faire croire que le Père Noël prend le tram ou la U-Bahn, il faut arrêter de fumer la mousse des sièges !...

(PS : La photo n'est pas de moi, mais de la BVG évidemment. Si j'avais surpris le vrai Père Noël dans le métro, j'aurais déjà envoyé le cliché à Bild. Qu'est-ce que vous croyez ?! ;-)

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Tram vs Métro


J'ai entendu ce matin le sempiternel débat sur le retour du tramway, sur RFI. Un intervenant (genre "expert de la question en France", mais dont j'ai raté le nom) expliquait en plateau qu'il fallait faire attention, que le tram prenait de la place sur la chaussée, qu'il ne pouvait pas se substituer à un métro, qu'il était vite saturé aux heures de pointe... Bref, que le tram n'était pas la bonne option, en somme. J'ai eu l'impression de revenir vingt ans en arrière, dans les débats qui agitaient la municipalité de Strasbourg, en entendant cet homme agiter l'épouvantail du tram. Il parlait sans doute de la situation particulière de Paris, où les habitants pestent déjà lorsqu'on installe un couloir de bus ! (N'empêche, ils peuvent à nouveau prendre leur vélo et se déplacer sans se soucier des embouteillages grâce à ces foutus couloirs...)
A Berlin, côté Est, le tram semble être là depuis toujours. Et en dehors de certains cas très rares (Coupe du monde de football, samedi d'achats de Noël...), il n'est pas saturé. Pas de catastrophe, donc. Au contraire : Je pense qu'il y est pour beaucoup dans le fait que la capitale allemande est une ville où il fait bon vivre et où ses habitants, même s'ils sont très loin de rouler sur l'or, ont le moral au beau fixe. Quand on se déplace en voyant le mouvement de la rue, les arbres, les vitrines des magasins, le soleil ou les nuages... C'est quand même différent que d'être enterré dans un couloir de métro.
Bien entendu, le réseau de transports en commun est complété par des bus, des métro (U-Bahn) et des trains urbains (S-Bahn), mais le tram est rapide et agréable. Tout doucement, la compagnie BVG commence d'ailleurs à étendre ses lignes à l'Ouest, où il avait complètement disparu.
L'émission de RFI m'a également fait sourire car elle m'a permis d'entendre pour la première fois depuis fort longtemps la voix de Catherine Trautmann, celle qui a eu le courage d'imposer le tram contre l'avis de beaucoup dans la capitale alsacienne. Le journaliste l'a remerciée "d'avoir accordé quelques minutes de son temps précieux, en direct par téléphone depuis votre mairie de Strasbourg".
Vous l'aurez compris, je suis un inconditionnel du tramway.

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12 décembre 2006

Licht


Les éclairages de Noël sur l'avenue Unter den Linden sont tout de même plus beaux que ceux des Champs-Elysées...

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11 décembre 2006

Soap


Il y a quelques semaines, je vous parlais du nouveau concept de télé-réalité "Top dog", la "Nouvelle star" canine. J'ai découvert hier, sur la chaîne Vox une émission qui a retenu mon attention encore davantage. Sans doute parce que j'ai été sensibilisé au sujet par un de mes amis et anciens colocataires en Guyane, Matthieu. Il s'agit de "Helden der Straße". Traduisez : les héros de la route. Une série qui suit la vraie vie d'une auto-école et les déboires des apprentis conducteurs. A force d'entendre les récits de Matthieu, de ses coups de force quotidiens pour éviter à des dangers publics de se retrouver au volant avec leur papier rose sans connaître le b.a.ba de la sécurité, j'étais devenu persuadé que le sujet pourrait faire un film captivant et hilarant. Les Allemands, toujours à l'affût de nouveaux concepts télé, n'ont pas perdu de temps pour se saisir de l'occasion.
Rien que pour vous, j'ai traduit le résumé du prochain épisode, celui de dimanche prochain :

Pour Bianca, ça devient sérieux. Elle passe aujourd'hui son examen pratique. La jeune femme de 31 ans a une longue expérience des auto-écoles à son actif : dix ans, trois écoles différentes et trois moniteurs. Ce n'est qu'avec sa dernière monitrice, Kerstin, qu'elle est arrivée à atteindre la confiance suffisante pour tenter l'examen. Et dès les premières minutes, cela vire au cauchemar. L'examinateur veut savoir où se trouvent les commandes permettant d'allumer les feux de route et les warnings. Pour Bianca, c'est le trou noir...
Franziska a déjà le permis en poche depuis longtemps. Mais à 59 ans, elle n'a plus pris le volant depuis six ans, depuis que ça voiture a brutalement calé au milieu de la chaussée. Depuis trois semaines, elle révise avec son moniteur, Toddi, ce qu'elle sait finalement déjà faire : conduire une voiture. Voilà qu'elle entreprend de partir en vacances en Bavière : un trajet de près de 600 kilomètres, que la Berlinoise veut enfin parcourir elle-même...
Jörg est en réalité comédien, mais les rôles se font rares. A 49 ans, il gagne sa vie en tant que chauffeur de taxi et souffleur. Il a désormais décidé de devenir moniteur d'auto-école pour s'assurer un revenu supplémentaire. Pour la formation, il faut passer tous les permis : voiture, moto et poids lourd. Il est aujourd'hui installé à bord d'un camion avec son moniteur Sascha et apprend à transporter dix tonnes d'acier avec un 190CV à travers les rues de Berlin. Mais devenir moniteur nécessite d'autres qualité que la conduite. La patience joue un rôle important. Jörg semble encore en manquer...

Dommage que l'émission n'existe pas en France... Je suis persuadé que Matthieu aurait fait le "héro" idéal.

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10 décembre 2006

Party


Désolé les amis d'être parti sans dire "au revoir" hier soir. Mais je n'ai pas regretté d'avoir suivi les conseils avisés de Denis, pour cette soirée très sympa à Kreuzberg : déco singulière, découverte musicale avec Steve aux platines... Contrairement à Daniel, je ne connaissais pas tout, mais le son était très bon.

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09 décembre 2006

Oh la la


Une Française en petite tenue qui se promène dans tous les lieux publics de la ville. Béart qui s'exhibe pour H&M est partout. Voilà de quoi permettre à tous les clichés qu'ont les Allemands de la France de perdurer encore quelques années. Perso, il faudra m'expliquer le sens... car j'ai manqué "toute l'histoire à la télé" comme indiqué dans le coin supérieur de la publicité.

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08 décembre 2006

Liberté toujours


Ces deux mots ne vous disent sans doute rien. "Liberté toujours". Pourtant, les Allemands les associent invariablement à la France. Au même titre que "Grande Nation" ou "Oh la la". "Liberté toujours", c'est le slogan de la marque de cigarettes Gauloises, l'une des plus populaires dans le pays. La cigarette synonyme de liberté ? Quelle belle illusion !
Particulièrement en Allemagne, où on n'est toujours pas libre de choisir entre un espace fumeur ou non fumeur dans les restaurants ou les cafés. Les publicités pour le tabac au cinéma, dans les magazines ou sur les abribus sont toujours autorisées ici. Le débat bat son plein actuellement, pour proposer de premières mesures de protection des non-fumeurs. Certains lieux publics vont devoir se doter d'espaces dédiés, mais pas les restos et les bars. On est encore loin des lois en vigueur ailleurs en Europe.
Il est toujours possible d'avancer plus vite que le gouvernement Merkel, qui aurait "capitulé devant le lobby du tabac", selon l'opposition SPD qui s'exprime aujourd'hui dans le quotidien Frankfurter Rundschau. Certains font de la résistance, comme ce café visité hier (photo). J'ai été surpris d'y trouver un cube sur ma table : "Sie haben die Wahl", en clair "Vous avez le choix". En le posant sur sa table, le client signale qu'il ne souhaite pas être dérangé par la fumée de cigarette. Liberté toujours.

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07 décembre 2006

Hauptstadt, or not Hauptstadt ?


Le ministre-président de Basse-Saxe, Christian Wulff, s'est prononcé en faveur d'un transfert complet et définitif de toutes les institutions gouvernementales vers Berlin. Seize ans après la réunification, six ministères ont encore leur siège à Bonn (l'ancienne capitale à l'Ouest) et les autres y disposent toujours d'un siège secondaire. Inconcevable en France où tout est centralisé à Paris, cette situation paraît plus que normale dans l'Allemagne fédérale. Mais, à l'heure où le gouvernement fédéral refuse toute faveur financière à l'égard de Berlin, il s'agit de faire un choix : cette ville est-elle ou non la capitale de ce pays ?

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06 décembre 2006

Nikolaus

Pour beaucoup, le 6 décembre ne veut pas dire grand'chose. Rien de plus qu'une sixième case du calendrier de l'Avent, deux semaines avant Noël. Pourtant, aujourd'hui, c'est la Saint-Nicolas (Nikolaus en allemand). Pour moi, c'est un jour qui sent le pain d'épices et la clémentine. En effet, comme tout le monde a été enfant un jour, tous ceux qui ont vécu leur enfance dans des régions où ce jour importe -en Allemagne, en Lorraine ou en Alsace par exemple- savent bien ce qu'il signifie : Saint-Nicolas est le patron des enfants et des écoliers. Ceux qui ont été sages sont récompensés (par une friandise, le plus souvent). Les autres recevront la visite du terrible Père Fouettard !
Ça ne vous rappelle pas quelqu'un ? Si, si, la légende du Père Noël (Santa Klaus) est bel et bien inspirée de celle de Saint-Nicolas. Il est apparu sous l'impulsion de la firme Coca-Cola, qui lui a donné ses couleurs.
Autre apparition notable en ce jour de Saint-Nicolas, celle de la nouvelle "CNN à la française", France24, qui fait déjà parler d'elle dans les journaux allemands. Ils soulignent la ligne de conduite de la rédaction : "Nous ne sommes la voix de personne". Sous entendu, d'aucun des deux actionnaires (TF1 et France Télévisions), ni de l'Etat français. Une belle idée ! Je suis impatient de découvrir cela en pratique. Est-ce que les journalistes de France24 ont prévu d'apporter des chocolats ? Histoire de savoir si j'accroche ma chaussette sous la télé...

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