Suivez-moi, pour découvrir au jour le jour ce qui bouge à Berlin. www.pierregirard.fr für ein paar Wörter auf deutsch / pou dé trwa mo an kréyòl / for some information in english

29 novembre 2006

Weihnachten


C'est déjà Noël. Les Christkindelsmärik (Weihnachtsmarkt en allemand) ouvrent cette semaine. J'adore cette ambiance. Dans l'ordre d'apparition : un chalet dans la Friedrichstrasse ; le marché de Lucia à la Kulturbrauerei à côté de chez moi ; un manège ; et mon premier Glühwein de l'année (vin chaud).


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28 novembre 2006

Trac turc


Ce "cher" Pape en Turquie, les négociations qui piétinent pour son adhésion à l'Union européenne... "L'UE-Orient-Express déraille" titre ce matin le quotidien Tageszeitung. Jamais la question turque n'a été aussi sensible en Allemagne. Le débat est partout. Particulièrement à Berlin où la communauté turque est très importante. Faut-il ou non accueillir la Turquie dans l'Union ? Pour moi, la question est mal posée. Les Turcs sont déjà des Européens, au même titre que les Français, les Allemands, les Espagnols ou les Polonais, mais que voulons-nous faire tous ensemble ? Quel est notre projet pour l'Europe ? Avons-nous une idée claire des institutions politiques qui nous permettront d'avancer à 27, dès le 1er janvier ? Non. Adopter une constitution me paraît être le préalable indispensable pour que nous nous donnions les moyens d'avancer ensemble.

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27 novembre 2006

Merkwuerdig


Si vous êtes familiers du métro parisien et que vous découvrez celui de Berlin, vous aurez parfois l'impression que la régie publicitaire a mis la clef sous la porte. Dans les couloirs souterrains, la publicité est, selon les stations, plutôt discrète. (Et c'est tant mieux !) Comme à Nordbahnhof, station que je fréquente quasiment tous les jours. Pour arriver pile devant la bonne sortie, à Friedrichstrasse, je me plante toujours au même niveau du quai, devant ce panneau publicitaire qu'un artiste s'est approprié. Chaque jour, je cogite en me demandant ce que cela représente, s'il faut y voir quelque chose, où s'il s'agit simplement d'une représentation spontanée d'un esprit embrumé. Si vous y voyez quelque chose, entre les bottes rouges et le caïman, dîtes-moi !

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26 novembre 2006

German Spirit


Vernissage hier soir de l'exposition German Spirit à la galerie de Daniel Lima. Son choix d'imprimer le flyer sur fond d'un drapeau français m'avait intrigué. Ça ne lui ressemblait pas. Il m'a confirmé hier soir qu'il n'était pas fan des couleurs tricolores (tout comme moi !), mais que ça communiquait l'esprit de l'expo : sa vision, en tant que Français, de l'art allemand.


C'est toujours dans le cadre original de son appartement (gigantesque) de Kreuzberg. Intéressant, surprenant et spontanné. J'ai beaucoup apprécié les installations.
A voir jusqu'au 12 décembre : Wohn/Galerie, Waldemarstrasse 42, à Kreuzberg.

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25 novembre 2006

Es ist spaet

Et un de plus. Après la boulangerie transformée en "night-store", le vendeur de journaux à l'entrée de mon immeuble qui se reconvertit en poste de secours nocturne pour les voisins qui tomberaient en panne de tabac et d'alcool, voici une nouvelle épicerie de nuit qui se monte sur le trottoir d'en face. Comme si la mode des "Spätverkauf" avait pris le quartier tout entier. A croire que tout le monde fait ses courses la nuit !
Comme si ça ne suffisait pas, un nouveau DVD-Store s'est monté à dix mètres du mien. Pour nous inciter à passer le pas de la porte et à troquer notre ancienne carte de membre contre celle de l'outsider, ce concurrent affiche des prix cassés, 50 cents au lieu d'un euro par film. De quoi nous tenir éveiller toute la nuit... et nous inciter à chercher des ravitaillements dans les épiceries voisines. Malin.
Je savais que le distrikt de Prenzlauer Berg était un quartier d'artistes, de clubbers et de couche-tards en tout genre (accessoirement la plus forte concentration de Français de la ville), mais c'est surprenant de voir comment tout semble s'organiser pour profiter de cette nouvelle clientèle branchée et souvent plus aisée que la moyenne. De quoi dérouter les plus anciens habitants de ce petit bout de Berlin-Est, reconverti en un temps record en repaire bobo.

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24 novembre 2006

Ostlift


Les ascenseurs du ministère des Affaires étrangères allemand sont une histoire à eux seuls. Je les ai découverts hier, pour la première fois, au détour de la rencontre Asselborn-Steinmeier, les deux ministres luxembourgeois et allemands en charge des affaires étrangères et européennes. J'étais intrigué, plus que par la découverte du personnage de Steinmeier, qui est tout de même l'un des plus puissants du gouvernement Merkel.
Ce double ascenseur, composé de deux cages ouvertes, fonctionne en permanence. A droite, il monte, sans cesse. A gauche, il descend, continuellement. De 7 heures le matin à 20 heures le soir. On y monte simplement, sans attendre, pour passer d'un étage à l'autre. Une inscription indique toutefois qu'il est interdit de s'y aventurer si l'on circule à bord d'une chaise roulante ou si l'on est un enfant non-accompagné. On imagine aisément la panique. Comme j'étais très encadré, je n'ai pas eu le temps de sortir mon appareil et de capturer l'objet unique.
J'ai appris en soirée, en évoquant cette étrange découverte, qu'il s'agissait en réalité du système d'ascenseurs issu de l'Allemagne de l'Est et qu'il avait quasiment entièrement disparu depuis la chute du Mur, il y a dix-sept ans. Au ministère des Affaires étrangères, le personnel de sécurité assure en tout cas qu'il fonctionne de manière impeccable. La société de maintenance y est assignée en permanence, pour parer à tout incident. Et il n'arrive "que très rarement" que quelqu'un reste coincé entre deux étages.

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21 novembre 2006

Einzigartig


Certains jours, on croise des personnes qui nous rappellent pourquoi on habite dans une grande ville, et particulièrement à Berlin. Des gens si originaux qu'il est impossible d'imaginer les rencontrer à un autre point sur la planète. Tout simplement parce que Berlin est leur ville, le point de repère de tous ceux qui décident de fixer leurs propres repères. Indépendamment des modes et sans se soucier du qu'en-dira-t-on.
Aujourd'hui donc, au détour d'une rue, j'ai rencontré l'un de ceux-là. Description du bonhomme, de haut en bas : Cheveux longs, noirs et épais, bouclés, genre "70s revival" ; énormes lunettes de soleil, rondes, "cheap gucci" ; débardeur coloré, moulant, sur torse fil-de-férique ; string en cuir noir et bas assortis ; talons hauts. Aucun doute, je suis bien à Berlin. Des personnages comme lui, on en croise ici chaque jour. C'est ce qui rend cette ville si fascinante et attachante.

Photo : Prise lors de la Kreuzberger CSD 2006, en juillet dernier, pour un reportage non-publié sur Berlin. Rien à voir avec le personnage suscité, mais ça donne une idée...

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19 novembre 2006

Koenigin


Pour les Allemands qui ne s'intéressent pas beaucoup à la politique et qui n'ont jeté qu'un rapide coup d'œil aux journaux et à la télévision cette semaine, c'est comme si Ségolène Royal était déjà présidente de la République. Son sourire de gagnante, à l'issue des primaires du PS français, a fait toutes les "unes", à l'exception des quotidiens people qui avaient quelques scandales plus vendeurs à proposer. C'est presque autant que pour l'arrivée d'Angela Merkel à la chancellerie, plus que pour le raz-de-marée démocrate à la Chambre des représentants qui a consacré le désaveu de Bush aux Etats-Unis. Y en aura-t-il autant au moment de la présidentielle à proprement parler, l'an prochain ?
Une chose est certaine : Nicolas Sarkozy n'a jamais eu droit à un tel honneur. Ces primaires vues d'Allemagne sont riches d'enseignements. Dans l'esprit des Allemands, Ségolène Royal incarne déjà la République française. Certes, c'est un personnage complètement nouveau, mais dont l'image a été publiée à de nombreuses reprises, ces dernières semaines, dans tous les médias. Une femme présidente, chez les voisins français, c'est dans l'air du temps. Nul doute qu'il n'en serait pas de même si le vote interne du PS s'était arrêté sur les personnalités de Dominique Strauss-Kahn ou Laurent Fabius, dont la bouille est moins sympathique en "une" du canard au réveil. Pour les Allemands désormais habitués à voir une femme à la tête de leur pays, c'est un nouveau signe de leur proximité avec la France.
La plupart des éditorialistes s'interrogent d'ailleurs sur les positions de Ségolène Royal concernant l'Europe et son avenir, notant qu'elle ne s'est jusqu'ici pas risquée à les évoquer. La Berliner Zeitung s'amuse déjà, sur un ton bien lourd, à imaginer la première rencontre de Merkel et Royal pour discuter de l'avenir de l'Union "de femme à femme". Chacun a été marqué ici par la déclaration de Nicolas Sarkozy, à Berlin, prônant une "mini-constitution" permettant d'avancer sur les points qui ne font pas polémique, ceux que les Français n'ont pas rejeté à travers leur "non". Une nouvelle recette de communication pour contenter tout le monde. Les Allemands sont curieux de connaître la potion magique de la potentielle future présidente. C'est son boulot de dans moins d'un an.

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08 novembre 2006

A quand le train "low cost" ?


Qui ne se souvient pas de l'époque où la SNCF s'osait tout juste à dire que c'était "possible" ? L'an dernier encore, elle s'engageait à nous faire "préférer le train". Et, petit à petit, elle s'est discrètement transformée en agence de voyage high-tech, proposant des solutions de plus en plus innovantes, des hôtels, des voitures... pour "donner au train des idées d'avance". Comme si on avait le choix entre plusieurs compagnies pour prendre le train. "Quand la SNCF fait grève, on n'a pas d'autre choix que d'attendre, planté sur le quai de la gare avec nos valises sur les bras !", entend-on souvent au JT. C'est vrai. Mais plus pour longtemps. L'Union européenne prévoit d'ouvrir les lignes à la concurrence dès le 1er janvier pour le fret, et à l'horizon 2010 pour les passagers. C'est, selon elle, la solution pour créer une émulation favorable à l'amélioration du service, proposer des services internationaux fiables, et rendre les entreprises européennes concurrentielles face à leurs rivales internationales.
Je vous vois déjà fronçant les sourcils et vous demandant tout haut : "Pourquoi Pierre nous parle-t-il de la SNCF sur son blog berlinois ??!". Eh bien, parce que la question fait justement l'objet d'un débat houleux aujourd'hui, ici, à Berlin. Faut-il privatiser la Deutsche Bahn (NDLA : la "SNCF" allemande, alias DB) ? Son PDG le souhaite. Mais ça coince au niveau politique. La gauche veut revoir le projet, voire carrément l'annuler. Et la droite avance fermement, mais extrêmement prudemment depuis la publication du sondage d'Attac affirmant que 73 % des Allemands sont hostiles à l'idée d'une privatisation des chemins de fer. Et comme les deux, droite et gauche, sont réunies au sein du gouvernement de coalition, ça coince sévère ! Ça discute sec, quoi.
Incroyable mais vrai, les Français sont a priori moins hostiles à l'idée, si l'on en croit un sondage trouvé sur le net (Generationvote.net). Seuls 52,4 % des personnes interrogées se disent hostiles à la privatisation de la SNCF, alors que 45 % d'entre elles y sont favorables (2,6 % sans opinion). Les Français seraient-ils plus enclin à vendre leur train ? Peut-être s'impatientent-ils simplement de voir débarquer à côté de la SNCF, comme c'est déjà le cas pour l'avion, des compagnies low cost.

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07 novembre 2006

La Nouvelle star... canine !


Pauvre de vous, adeptes et addicts de télé-réalité, qui manquerez ce soir encore le deuxième épisode de la nouvelle émission culte allemande : "Top dog". Alias : "A la recherche de la nouvelle star... canine". Vous connaissiez l'émission où des milliers de jeunes (et moins jeunes) en quête de gloire se ridiculisaient devant la France ou l'Allemagne entière, inspirée de la version américaine "Pop idol", eh bien voici désormais une sorte de "Dog idol" sur la chaîne allemande VOX. Pendant douze semaines, les maîtres font concourir leurs chiens devant un jury de professionnels, si si, afin qu'il soit désigné par les téléspectateurs comme le Top dog, le "super-chien". Dans un pays où la nature et les animaux occupent une place centrale, le nouveau rendez-vous du mardi soir garantit déjà un beau score d'audimat. Dans les rues et le métro, les publicités géantes ne manquent en tout cas pas de chien : "L'Allemagne cherche la nouvelle star. Elle ne chante pas, mais qu'est-ce qu'elle est intelligente...!"

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04 novembre 2006

C'est quoi un blog ?

Pour répondre à la question de Grégory, hier soir, qui me demandait ce qu'était un blog, j'ai ouvert mon Petit Robert. Pas de définition. Il faut dire qu'il date un peu. Mais j'ai trouvé une explication plutôt complète sur Wikipédia, l'encyclopédie multimédia libre.
"Un blog est un site web clé en main pour une personne. Il se présente sous forme de journal (journal intime, journal de bord,...), sur lequel une ou plusieurs personnes s'expriment de façon libre selon la périodicité de leur choix..."
A lire sur : http://fr.wikipedia.org/wiki/Blog
Pour vous qui me lisez, l'explication est un peu superflue, j'en conviens, puisque vous connaissez bien entendu déjà la réponse. Je précise toutefois qu'on n'est pas obligé non plus, même si c'est effectivement une forme de journal intime, de tout dévoiler sur son intimité.
Pour Antoine qui me faisait la remarque, hier soir aussi, je vais essayer d'être un peu plus assidu et d'évoquer des sujets un peu plus passionnants que la météo. Je ne suis pas encore un pro du Web 2.0. Mais j'y travaille !
Il ne me reste plus qu'à donner l'adresse du blog à Grégory, pour qu'il puisse lire l'explication et se faire une idée en chair et en os, si j'ose dire. En tout cas qu'il touche du doigt cette "nouvelle" forme de virtualité.

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03 novembre 2006

Tel est pris...

Ça m'apprendra à faire des blagues sur la fausse neige de la Potsdamer Platz... Hier soir, en sortant vers 20h30 de la bouche de métro, ma surprise était immense quand j'ai remarqué... qu'il neigeait ! Déjà. Et ce matin au réveil, la température est d'un agréable -3 degrés. Bonjour l'hiver.

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02 novembre 2006

Le Paris-Berlin nouveau est arrivé


Le magazine franco-allemand de ce mois-ci est paru. J'y tiens désormais une rubrique régulière, "Berlin Original", dans laquelle je donne les bons tuyaux sur la capitale allemande, en matière de sorties, shopping, restos, etc.
Parmi les rendez-vous du mois, j'ai également réalisé un dossier de cinq pages sur les derniers mystères qui entourent la chute du Mur de Berlin, dix-sept ans après. Et bien d'autres encore que je vous laisse le soin et le plaisir de découvrir. Bonne lecture !

Il est disponible dans les magasins Relay H en France, à la Parlamentsbuchhandlung et la librairie française des Galeries Lafayette à Berlin, ou par abonnement. Plus d'infos sur www.magazine-paris-berlin.com

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Première neige


Les premiers flocons sont tombés. De la fausse neige. Celles qui entourera les installations de la Potsdamer Platz jusqu'à la fin de l'hiver, aux côtés du marché de Noël.

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