La rupture
53-47. Les urnes ont parlé. Nicolas Sarkozy est élu président de la République. Dès le 16 mai, sa photo (prise dans ou devant l'Elysée) ornera toutes les mairies. Pendant les cinq prochaines années, c'est lui qui portera la voix de la France.
Pour les ségolennistes déçus ou les anti-Sarko désespérés, Berlin confirme son statut de terre de résistance. Dimanche, 72 % des suffrages exprimés se sont portés sur Ségolène Royal, contre 28 % pour Nicolas Sarkozy.
Les Français de Berlin se reconnaîtront sans doute dans le cri d'effroi lancé en Une par le quotidien Tageszeitung : "Mon Dieu !", sur une photo du nouveau président. En pages intérieures, le journal dresse le portrait de cette "vieille connaissance" ("Ein alter Bekannter"), rappelle le bilan alarmant de ses cinq années en tant que Numéro deux du gouvernement et explique comment il devrait, à travers les mesures prévues à son programme, continuer à diviser les Français.
"Si vous avez aimé l'automne 2005, lorsque les voitures brûlaient dans les banlieues, alors vous aimerez la France des cinq prochaines années", écrit la Tageszeitung.
Libellés : Politique/société
4 Comments:
Bonjour Piere,
je ne peux que souscrire à votre analyse et je vous remercie pour cette référence (Tageszeitung) que je vais m´empresser de lire.
Nous ne baisserons pas les bras.
1:46 PM
Bonjour Mariuccia,
Les jeux sont faits. Il s'agit maintenant de rester vigilant.
3:55 PM
Vigilons , vigilons. Car eux, ils nous vigilent...
6:07 AM
Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir! Je crois qu'il faudra juger nabot, NS, M. le Président (enfin, vous l'appelez comme vous voudrez) sur ses actes et sa stratégie - jusqu'à maintenant digne d'un Savonarole (je pense à Kouchner au gouvernement et à tellement d'autres choses!)...
Nadine, en résistance depuis Berlin
3:51 PM
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