Coup de vent
Ce matin, autour de neuf heures, il flottait comme une ambiance de ville-fantôme. Après le passage de l'ouragan Kyrill, tout était sens dessus-dessous, les poubelles éventrées, les déchets éparpillés et certains arbres déracinés. Les Berlinois n'avaient pas encore mis le nez dehors. Sous ce petit crachin, la capitale était devenue le royaume des corbeaux.
Et, depuis chez moi, impossible de voir la pointe de la Fernsehturm (la tour de télévision), habi-tuellement visible à perte de vue, depuis n'importe quel point de la ville. Ce matin, elle est perdue dans les nuages.
La toute nouvelle Hauptbahnhof, inaugurée en grande pompe il y a exactement huit mois, a aussi subi de graves dégâts. Tout le monde est un peu sous le choc. Sonné.
Libellés : Humeurs
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