Munich pour exemple ?
"Cela place les villes sous pression", explique le directeur de l'organisation INSM (qui signifie "Initiative Nouvelle économie sociale de marché"). Selon lui, les moins bien placées doivent s'inspirer des premières, dans le classement des villes selon leur "puissance économique" que vient de publier l'INSM. Parmi les 50 plus grandes villes allemandes, examinées à la loupe selon plus d'une centaine de critères et d'indicateurs, Berlin arrive en dernière position. Et Munich en première.
La capitale est notamment plombée par son PIB par habitant —qui a à peine augmenté depuis 2001, alors qu'il a grimpé de 5,4% en moyenne dans les autres villes allemandes pour la même période— et par son marché du travail limité.
Berlin doit-elle pour autant s'inspirer des recettes munichoises pour remonter à tout prix dans le classement ? A ce jeu, elle risquerait de perdre son étiquette "pauvre mais sexy", selon l'expression du maire Klaus Wowereit. Ce côté atypique dans le paysage allemand, qu'elle cultive aujourd'hui, lui garantit une attractivité non négligeable à long terme. Sa véritable richesse, en somme.
Libellés : Politique/société
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home